M. Sapir
S’inscrit dans la continuité de la méthode de relaxation de Schultz, dans la mesure où le lâcher prise et la détente corporelle sont suscités par des inductions relatives à la détente des muscles, aux sensations de lourdeur et de chaleur, à la perception des pulsations et de la respiration.
Le rôle de la voix du thérapeute est prépondérant dans la mesure où cette dernière revêt la plupart du temps une fonction d’enveloppe psychique.
Pour ce qui concerne le toucher – modalité toujours utilisée avec beaucoup de précaution – il tend à favoriser la régression, suscitant très souvent la reviviscence d’émois infantiles.
Lors de la phase de verbalisation qui se situe en fin de séance, le sujet évoque ses éprouvés physiques et psychiques en associant très librement tout ce qui lui passe par la tête (souvenirs, rêves, fantasmes, etc.), ce qui explique que cette technique soit à orientation psychanalytique. En effet, même si elle s’appuie sur les sensations corporelles, elle tient compte du discours du sujet, de ses associations, du transfert et des résistances du patient.